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Une réflexion sur comment nous trouvons du pittoresque là où la communauté noire voit une culture. Quand la poésie rejoint la politique pour dénoncer le colonialisme…. Le film est resté interdit pendant dix ans, et fut amputé d'un tiers.
Dans la tradition du cinéma de montage, Les Statues meurent aussi, coréalisé par Chris Marker et Alain Resnais au début des années 1950, est une magistrale réflexion sur l'art africain, sur sa puissance et sa dégradation.
A travers l'art africain, statues, masques et bronzes, Alain Resnais analyse les insoupçonnables méfaits du colonialisme sur les créations authentiques, liées à la spécificité de la culture panthéiste et magique de ces régions pour la remplacer, petit à petit, par une activité artistique commerciale mercantile et de série...
Les Statues meurent aussi est une commande de la revue Présence africaine (Paris). Commencé en 1951, achevé en 1953, il ne sera projeté intégralement qu'en 1968 après quinze ans d'interdiction.
"On nous avait commandé un film sur l'art nègre. Chris Marker et moi sommes partis de cette question : pourquoi l'art nègre se trouve-t-il au Musée de l'Homme, alors que l'art grec ou égyptien est au Louvre ?"
(Alain Resnais).
France / Documentaire / 1953 / 30min / 35 mm / N&B / VO
Réalisation : Alain Resnais, Chris Marker
Image : Ghislain Cloquet
Montage : Alain Resnais, Henri Colpi, André Louge
Musique : Guy Bernard, orchestre dirigé par André Hodeir
Production : Présence Africaine, Tadie cinéma
Distribution :
Tadie cinéma : Paris - Tél : 01 43 54 13 74 -
presaf@club-internet.fr
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