Chroniques d'une saison sèche : un film de Frank Verdier (27min)
Entretien avec Mahamat-Saleh Haroun (20min)
Scènes coupées commentées par le réalisateur et la monteuse Marie-Hélène Dozo (6min)
Entretien avec Wasis Diop, auteur de la chanson originale du film (6min) Frank Verdier
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Notre avis :

Chroniques d'une saison sèche de Frank Verdier restitue en douceur l'ambiance du tournage. Tantôt gaie, tantôt tendue, elle suit les péripéties aussi bien techniques qu'humaines d'un tournage difficile. Il sera arrêté une journée par l'attaque de la capitale par les rebelles. On y perçoit le rapport du réalisateur aux acteurs et aux techniciens, subtil mélange de fermeté et d'une grande attention.
Lorsqu'en fin de film, Haroun reçoit le prix du jury à Venise et dit quelques mots de remerciements, on partage son émotion.

L'Entretien avec Mahamat-Saleh Haroun est de structure semblable : découpé en thèmes se succédant. Ici non plus, le contenu est si prenant qu'on reste scotché à l'écran : une sourde émotion monte des propos posés d'Haroun. A la lumière du film et de la simplicité avec laquelle il raconte à la fois son importance pour le Tchad et les difficultés rencontrées pour le réaliser, on mesure combien le cinéma est un pari d'utopie nécessaire pour l'Afrique.

Les Scènes coupées commentées par le réalisateur et la monteuse Marie-Hélène Dozo sont très intéressantes car elles révèlent la concentration du travail de montage sur la tension que l'on ressent dans le film.

Quant à l'entretien avec Wasis Diop, auteur de la chanson originale du film, il fait écho à la simplicité du réalisateur. "Je me suis trouvé dans la tauromachie", dira Wasis, qui apporte sa propre compréhension du film.

O.B.