Le 15 octobre 1987, l'Afrique perdait Thomas Sankara. L'une des figures les plus importantes de la lutte pour l'émancipation du continent. Un être passionné et intègre qui voua son existence à la transformation de son pays. 20 ans après sa mort, son action d'une clairvoyance inouïe reste pourtant méconnue du grand public.
En hommage à cet homme simple qui incarnait avec force, l'espoir de millions d'africains, nous échangerons témoignages, poèmes et pensées à travers une discussion simple ponctuée par un film.
Au programme du 15 octobre 2007
19h00 / échange : Il s'appelait Sankara "(…) la qualité essentielle du langage authentiquement révolutionnaire est la clarté démonstrative fondée sur l'objectivité des faits, leurs rapports dialectiques, et qui entraîne irrésistiblement la conviction du lecteur lucide." - Cheikh Anta Diop
20h30 / musique : Apkass des mots qui s'entrelacent au rythme des percussions et du ngoni, ou sur une instrumentation hip hop emprunte de jazz et de la soul des années 70.
un aperçu de l'album à venir, "en marchant vers le soleil"
21h / film : Fratricide au Burkina,Thomas Sankara et la françafrique... de Didier Mauro et Thuy Tien Ho (2007, 52')
Il y a vingt ans, le 15 octobre 1987, disparaissait Thomas Sankara, président du Burkina Faso, victime d'un coup d'Etat mené par son frère d'armes Blaise Compaoré, au pouvoir depuis cette date. Les documentaristes Didier Mauro et Thuy-Tiên Ho consacrent à celui qu'on surnommait le "président des pauvres" un documentaire vif, précis et émouvant. Ils s'attachent aux circonstances du crime (quel rôle a joué la France ?) et rappellent les grandes lignes du projet sankariste : une économie au service du plus grand nombre dans une Afrique libérée de la domination internationale. Sans jamais être hagiographique, le documentaire souligne l'héritage politique de Sankara.
19 h - Tarif: 6 e