Le comité d'organisation du Festival film Jakmel a pris, de concert avec l'Institut Français d'Haïti, la décision de donner "une dimension nationale au festival" en offrant, durant cinq jours à Port-au-Prince une sélection de la troisième édition du festival, organisée cet automne à Jacmel, dans le Sud-est.
Deux films seront projetés tous les jours à l'Institut Français d'Haïti du lundi au vendredi à partir de 17 h 30, pendant toute la durée du festival.
La fiction américaine "5 Deep Breaths" de Seith Mann et le documentaire brésilien "Bus 174" de José Padilha sont programmés pour le 29 janvier. Le lendemain, deux fictions françaises "La noiraude" de Fabienne et Véronique Kanor et "Border Café" de Kambuzia Partovi suivront.
Au programme du 31 janvier, le documentaire américain "Brooklyn racine" de Jeremy Robins et Magali Damas et la fiction sénégalo-franco-canadienne "Madame Brouette" de Moussa Sens Absa.
Le 2 février, le documentaire "Cri d'alarme, cri d'espoir" de l'Haïtien Oldy Joël Auguste et le documentaire espagnol "Le rêve de l'eau" d'Albert Sole clôtureront le festival. Ces projections seront précédées la veille de "In the air" de Yohann Gloaguen et "Caché" de Michaël Haneke.
La troisième édition du Festival film Jakmel, le plus grand rendez-vous du cinéma en Haïti, s'est déroulée l'an dernier du 26 novembre au 2 décembre dans divers lieux de la ville de Jacmel.
Elle a permis au public d'apprécier une large diversité de réalisations parmi les créations d'auteurs haïtiens, caraïbéens, français, africains, asiatiques, canadiens, danois et américains.
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