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Cultures-Jamaica

Empreintes massaï

  • Empreintes massaï
Genre : Danse
Durée : 75

EMPREINTES MASSAÏ
Chorégraphie Georges Momboye
Création pour 8 danseurs et 2 musiciens
Création mars 2011

La Compagnie Georges Momboye présente en coproduction avec la Maison de la danse de Lyon, dans le cadre d'une résidence de création, le CDC- Biennale de danse du Val de Marne, dans le cadre de la XVI° édition de la Biennale de danse du Val de Marne et de la permanence artistique de la compagnie, et le Centre culturel Aragon Triolet d'Orly, avec l'aide du Conseil général du Val-de-Marne et le soutien de la FONDATION BNP PARIBAS, de la SPEDIDAM, de l'ADAMI, et de la DRAC ILE de France (aide au projet).


Inspiré par mes nombreux voyages sur le continent africain, j'ai pu observer ces femmes et ces hommes à peine vêtus, déambulant avec une élégance et une fierté digne des plus belles photos d'art. J'ai souhaité porter sur le devant de la scène l'histoire de ces êtres au coeur pur, que la vie ne semble pas égratignée, quelque soit leur charge, leurs déboires. Seul compte ce cheminement vers cette ligne, la ligne de la vie, qui finit toujours par prendre forme au-delà de tout espoir.
Fragilité et force s'opposent ici dans "Empreintes Massaï". Inspirée des danses Massaï à la gestuelle qui s'élance vers le ciel, et des danses rituelles qui redessinent à l'aide de maquillage les nouvelles lignes des corps, les danseurs évolueront vers une gestuelle contrastée : pieds ancrés dans le sol cherchant le point d'équilibre du corps attiré vers le haut.
Tout le spectacle repose sur cette recherche de l'équilibre et la notion de déséquilibre : deux musiciens transportant une multitude d'instruments de musique traverse la scène, des danseurs portant sur leurs têtes des vases longilignes comme pour prolonger leur silhouette sont propulsés au-delà de leurs limites.
Enfin sur le tapis de danse, les lignes et les formes se dessinent pour se rejoindre ou se séparer.
Les pieds des danseurs maquillés laisseront leurs empreintes sur le sol afin de créer ces chemins qui se font et se défont comme le recommencement perpétuel de la vie.
Toutes les ressources et toutes les situations des corps en mouvement seront exploitées.
L'élégance de la gestuelle contrastera avec une recherche du corps en déséquilibre, à la recherche de racines, allusion à l'Afrique d'aujourd'hui, qui a envie de partager avant tout, la beauté, l'élégance et sa richesse culturelle.


Georges Momboye, Chorégraphe

Durée envisagée : 1h10 à 1h15

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